jeudi 17 mars 2016

Retour à Toulon

Selon divers sites et médias, le porte-avions Charles de Gaulle est rentré hier à Toulon, un jour plus tôt que prévu, à l'issue de quatre mois de mission en Méditerranée puis dans le Golfe.
Cette photo de l'arrivée hier 16 mars provient du site de L'Express (photo de Boris Horvat, AFP) :


Or, voici ce qu'on lit par exemple sur le site Mer et Marine :
"Le Charles de Gaulle est rentré à Toulon
Le groupe aéronaval français n’a finalement pas eu besoin de jouer les prolongations en Méditerranée. Après quatre mois de mission, c'est sous la pluie que le porte-avions Charles de Gaulle est rentré hier à Toulon, précédé de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul et du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne.
C’est le 18 novembre dernier, cinq jours après les attentats de Paris, que le GAN avait appareillé, cap d’abord sur la Méditerranée orientale pour renforcer les frappes françaises contre Daech. Complétant le dispositif de l’armée de l’Air déployé en Jordanie et aux Emirats Arabes Unis, les avions de combat du groupe aérien embarqué (constitué de 18 Rafale Marine, 8 Super Etendard Modernisés, 2 Hawkeye et des hélicoptères) a réalisé pendant 14 jours, jusqu’au 6 décembre, 130 sorties vers la Syrie et l’Irak, comprenant 22 frappes sur des positions terroristes et 9 missions de renseignement (ISR).
Le Charles de Gaulle et son escorte, constituée en plus des unités françaises (Le Chevalier Paul, un sous-marin nucléaire d’attaque et la frégate La Motte-Picquet, relevée ensuite par l’Aquitaine)  des frégates Léopold Ier (Belgique) et Augsburg (Allemagne), puis successivement du destroyer et de lafrégate britanniques Defender et St Albans, a rejoint le golfe Persique via la mer Rouge et le détroit d’Ormuz. En attendant le retour sur zone d’un porte-avions de l’US Navy, le contre-amiral Crignola a pris le commandement de la Task Force 50, une première pour un officier général non américain, et géré les opérations aéronavales alliées contre Daech. Puis, une fois arrivé l’USS Harry S. Truman, le Charles de Gaulle a œuvré avec lui contre le groupe terroriste, de nombreux échanges étant réalisés entre les marines française et américaine. Tête de série du programme FREMM, l’Aquitaine, qui a vécu là son premier déploiement au sein du GAN, a notamment intégré le dispositif de défense aérienne de l’USS Harry S. Truman, prouvant une fois de plus le très haut degré de confiance et d’interopérabilité entre la Marine nationale et l’US Navy.
Pendant cette période dans le Golfe, le Charles de Gaulle a, du 19 décembre au 22 février, réalisé au profit de l’opération Chammal près de 400 sorties aériennes opérationnelles avec en particulier 23 missions ISR au-dessus des positions tenues par le groupe terroriste en Irak et en Syrie, ainsi que 80 frappes conduites pour neutraliser les cibles désignées.
Désormais de retour à Toulon, les marins français vont récupérer de leur longue mission, le Charles de Gaulle devant encore, d’ici la fin de l’année, effectuer un nouveau déploiement."

Tiens tiens... Un air de ressemblance avec ce qui se passe dans le tome 16 et dans le début du tome 17 de Missions Kimono (du moins selon ce qu'on a vu jusqu'à présent sur mon blog) ? Je ne vais pas résumer à nouveau le synopsis de l'aventure en cours dans ces albums et je renvoie à leur lecture (le tome 16 déjà paru - où une longue scène se déroule en Syrie - et le 17 à paraître en avril, mais en cours de diffusion, donc, jour après jour, sur le présent blog actuellement).

Ce retour au bercail signifie aussi la fin des embarquements du Super Etendard de la 17F : l'appareil doit être retiré du service prochainement. Aussi, en quittant le bord pour rejoindre la terre ferme, ce fut son dernier catapultage. Ce que ces photos émouvantes montrent (merci à Robert Feuilloy, de l'Ardhan, Association pour la recherche de documentation sur l'histoire de l'Aéronautique navale) :



Tandis que le site de l'hebdo spécialisé Le Marin indique ceci (dans sa Newsletter de ce matin) :
"Thales a vendu six systèmes de minidrone de surveillance Fulmar à la Malaysian Maritime Enforcement Agency (MMEA). C’est le premier vrai contrat export de ce drone qui peut amerrir comme un hydravion, ou être récupéré dans un filet à bord d’un bâtiment en mer."
Tiens tiens... Un vague air de ressemblance avec les tests, effectués à bord du porte-avions, d'un équipement de la même firme Thalès (justement), oeuvrant dans le domaine de la reconnaissance maritime (justement, bis), toujours dans le tome 16 et peut-être (on le saura un jour ou l'autre sur mon blog) dans le tome 17 de la même série BD...?

D'autres rapprochements entre la réalité et la fiction sont sans doute à venir ici, mais attendons de lire la suite du tome 17.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Comme d'hab, toujours en pointe Jean-Yves ... @NS